Domaines
- Arbres sacrés
- Nature primitive
- Naissance des hommes
Symboles
- Frêne
- Lance en bois
- Feuillage dense
Origine et nature
Les Méliades (parfois appelées « nymphes des frênes ») sont nées du sang d’Ouranos lorsque Cronos mutila son père. En tombant sur Gaïa, ce sang engendra plusieurs lignées primordiales : les Géants, les Érinyes, et les Méliades.
Elles appartiennent donc à la génération des êtres sauvages issus de la violence fondatrice du cosmos.
Leur nom vient du melia, le frêne, arbre robuste associé à la vigueur, à la fécondité et à la croissance rapide.
Fonction et symbolique
Les Méliades incarnent :
- la fécondité végétale la plus primitive,
- la force sauvage de la nature,
- les arbres dont on tire les premières lances,
- et, selon Hésiode, la naissance de la troisième race humaine, celle des hommes de bronze.
En effet, les Grecs associaient les frênes à la fabrication des armes, en particulier des hampes de lance : les Méliades symbolisent donc à la fois la vitalité végétale et la violence guerrière des premières générations mortelles.
Rôle dans la tradition mythologique
Elles ne jouent pas de rôle narratif individuel, mais constituent un groupe important dans la mythologie grecque archaïque. Elles sont les sœurs symboliques des Géants et des Érinyes, partageant la même origine sanglante et le même lien avec la terre fécondée par la violence.
Elles figurent parmi les puissances anciennes que l’on respecte mais que l’on ne prie pas : elles appartiennent à un âge du monde plus primitif que celui des Olympiens.
Iconographie
Les Méliades sont représentées comme des nymphes associées aux frênes, souvent vêtues de feuilles ou tenant des rameaux. Parfois, leur iconographie met l’accent sur leur puissance guerrière en les montrant avec des lances ou des hampes de bois.
Généalogie détaillée
Personnage central
Les Méliades
grecque
Parents
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Gaïa
Source : Hésiode, Théogonie — v.176–194 ; v.820–868